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Focus Agroalimentaire : notre newsletter >> Focus Agroalimentaire 77 - Mars 2025 >> Fleurs coupées et plantes ornementales : un risque pesticide à ne pas négliger

Fleurs coupées et plantes ornementales : un risque pesticides à ne pas négliger

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Une investigation nationale 

L'ANSES (Agence Nationale de la Sécurité sanitaire) a été saisie le 10 décembre 2024 par le gouvernement sur le sujet du risque pesticides dans les fleurs coupées et autres plantes ornementales. Cette demande fait suite à la reconnaissance d'un lien de causalité entre l’exposition pendant sa grossesse d’une ancienne fleuriste et la leucémie de sa fille contractée in utero (affaire révélée par les media Le Monde et Radio France). Une expertise va ainsi être menée pour évaluer prioritairement l’exposition des professionnels de la fleur aux résidus de pesticides. L'ANSES n’exclut pas d’élargir ensuite cette expertise à l’exposition des acheteurs finaux.

Et à la mi-février, à l’occasion de la Saint-Valentin, l’association UFC-Que Choisir a publié une enquête sur ce sujet. 100% des fleurs et plantes qu’ils ont envoyées en analyses contenaient des pesticides, certains interdits en Europe.

 

Un risque non encore règlementé 

Aujourd’hui, il n'existe aucune règlementation concernant les résidus de pesticides dans les fleurs coupées vendues en France. Or, dans notre pays, près de 85 % de ces fleurs sont importées. La majorité proviennent de pays hors de l’Union Européenne notamment des pays d’Afrique de l’Est (les fameuses roses du Kenya), pays où des produits phytosanitaires interdits en Europe pour leur dangerosité sanitaire sont utilisés pour cultiver ces fleurs.

En 2020 déjà, une consultation avait été menée par la Commission Européenne mais aucune action ou règlementation n'a été encore mise en place. Les résultats de cette nouvelle enquête permettront peut-être à terme la fixation de seuils. 

 

Notre accompagnement dans la gestion de ce risque

Du fait de la dangerosité des résidus des produits phytosanitaires incriminés, il peut donc être dès à présent nécessaire d'évaluer le risque d'exposition des travailleurs à ces molécules dans l'ensemble de la filière florale : importateurs de fleurs, grossistes, réseau de fleuristes ou fleuristes indépendants.

Pour ce faire et grâce à l'expertise de nos laboratoires spécialisés en pesticides sur de nombreux produits dont les fleurs, nous recommandons une analyse par screening large permettant la détection et la quantification de plusieurs centaines de molécules par LC-MS/MS et GC-MS/MS.

En une semaine, les résultats permettent de connaitre la quantité de pesticides présents dans ces fleurs. Cela pour des résidus de pesticides dont l'usage est autorisé en Europe (Flonocamide, Dithiocarbamates et Glyphosate, etc) tout comme d'autres pesticides interdits (Iprodione, Acéphate, Dodémorph, Ethirimol, Méthamidophos, Clofentézine, Thiacloprid, etc.).

 

 → Pour plus d’information, contactez votre interlocuteur Eurofins habituel ou analyses.alimentaires.france@ftfr.eurofins.com

*Enquête “De la nature aux humains : jusqu’où vont les plastiques” réalisée par le WWF en juin 2019

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