Les microplastiques : présents dans nos aliments, un risque pour notre santé
Le plastique, pas si fantastique !
Depuis des années, notre quotidien est fait de produits très pratiques contenant du plastique. Nous vivons en utilisant massivement des produits jetables bon marché (sacs, contenants divers et variés en PVC) ou des textiles (polyesters). Or si ces plastiques ne sont pas correctement recyclés, ils sont dangereux tant d’un point de vue environnemental que d’un point de vue sanitaire. Les déchets plastiques peuvent en effet contenir des composés chimiques nocifs, tels que les perturbateurs endocriniens, qui altèrent notamment le bon fonctionnement du système hormonal avec des conséquences importantes sur notre santé.
Que sont les microplastiques ?
Ce sont de minuscules particules, morceaux ou fibres de plastiques. Leur taille est comprise entre 1 µm et 1000 µm. En comparaison, le cristal de sel mesure 300 µm et le diamètre d’un cheveux 70 μm.
Il existe deux types de microplastiques, selon leur origine :
- Les microplastiques primaires : présents intrinsèquement dans certains produits d’hygiène et cosmétiques, dans les détergents, les textiles synthétiques, les peintures, le marquage, etc.
- Les microplastiques secondaires : issus de la dégradation ou de la fragmentation d’objets en plastique de plus grande taille.
Les microplastiques ne sont par ailleurs pas biodégradables. Ils finissent ainsi par se disperser dans l’environnement et contaminer particulièrement l’eau : celle des rivières, celle que nous buvons et celle des mers. Et de là, ils peuvent être ingérés par les poissons et les crustacés.
Contamination de notre alimentation
Les microplastiques peuvent contaminer nos aliments, ainsi que nos liquides. Les aliments les plus concernés sont :
- Eau potable
- Boissons (lait, boisson énergisante, etc.)
- Poissons, crustacés
- Sel de table, sucre, autres solides solubles dans l'eau.
Selon une étude*, nous ingérerions jusqu’à 2 000 particules de microplastiques par semaine, l’équivalent de 5 grammes (poids moyen d’une carte de crédit). Soit plus de 20 g par mois, 250 g par an, ou encore 20 kg sur toute une vie !
Conscient de ce nouveau risque, la législation relative à l'analyse des microplastiques est en cours d'élaboration dans l'Union Européenne dans le cadre de la directive sur l'eau potable, de la directive sur les eaux usées et du règlement REACH.
Nos solutions de maîtrise du risque
Forts de notre stratégie d’innovation et de notre volonté de toujours mieux vous accompagner sur des problématiques émergentes non encore réglementées, nous vous proposons des solutions pour détecter, identifier et quantifier les microplastiques dans les aliments.
Nos méthodes d’analyse microplastiques à la pointe de la technologie fournissent des résultats qualitatifs permettant d’identifier les différents types de polymères dans les échantillons, ainsi que de quantifier le nombre de microplastiques. Nous testons les microplastiques par PY-GC-MS (Pyrolyse, chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse) et nous les quantifions grâce à la méthode de microscopie FTIR (Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier).
Ces analyses sont réalisées pour 11 polymères synthétiques (cf. ci-dessous) et sont disponibles pour les eaux, le lait, le poisson, le sel, etc.
→ Pour plus d’information, contactez votre interlocuteur Eurofins habituel ou analyses.alimentaires.france@ftfr.eurofins.com
*Enquête “De la nature aux humains : jusqu’où vont les plastiques” réalisée par le WWF en juin 2019
