Fraude au poids dans les produits de la mer : détection directe du carbonate, additif interdit
L’utilisation du carbonate comme additif est interdite par le règlement CE N°1333/2008. Cependant, de par sa grande capacité de rétention d’eau, ce composant chimique peut être utilisé illégalement dans les poissons et fruits de mers. Des personnes mal intentionnées augmentent ainsi le poids de ces produits et maximisent leurs profits lors de la vente.
Les contrôles effectués sur les filets de poisson en 2016 par la DGCCRF, depuis les importateurs jusqu’à la restauration collective en passant par les grossistes, les mareyeurs, les détaillants et les fabricants, avaient permis de diagnostiquer les principales anomalies dont cette fraude. Outre l’ajout d’eau par trempage ou injection, l’emploi d’additifs tels que l’acide citrique ou les polyphosphates, ou les fausses dénominations d’espèces, l’enquête de la DGCCRF conduisait également « à suspecter l’utilisation de carbonates non-admis sur des produits importés ».
Jusqu’à présent, pour révéler cette fraude difficile à déceler, les solutions analytiques évaluaient indirectement la quantité de carbonates en se basant sur la quantité présente d’une autre substance, le sodium.
Eurofins innove en vous proposant une détection directe du carbonate via la technologie HS-GC/MS. La fiabilité de cette méthode est supérieure, car elle supprime les risques d’interférence ou d’imprécision inhérents à la méthode indirecte. Elle est applicable à tous les produits de la mer « bruts » frais ou surgelés : poissons, crustacés, mollusques, céphalopodes, etc.
Pionnier dans la maitrise du risque fraude alimentaire, Eurofins vous accompagne plus largement dans la valorisation de vos produits de la mer avec par exemple la différenciation des espèces, la distinction de l'origine élevage/sauvage, etc.
Pour plus d’information, contactez votre interlocuteur Eurofins habituel ou directement NutritionEAF@eurofinsFR.com
