Marcel Dumoulin - Responsable commercial Boissons pendant 30 ans désormais "heureux retraité"
Marcel a collaboré pendant 30 ans au sein d'Eurofins Analytics France. Il a participé au développement national puis international du réseau des entreprises Eurofins. Il est à la retraite depuis le 30 juin 2023.
Pourriez-vous vous présenter ?
« J’ai 62 ans, je suis marié, j'ai 4 enfants et je suis 1 fois grand-père d'un petit garçon ! J'habite à proximité d’Eurofins depuis 30 ans, ce qui était confortable car je mettais 15 minutes à vélo pour venir au travail ! »
Quel a été votre métier pendant ces années ?
« J'ai consacré toute ma carrière au développement commercial et management commercial avec toujours une forte implication terrain. À l’exception d’une petite incursion dans le service Marketing. »
Et concernant vos missions au quotidien ? « C’est très simple, en début d’année tout commercial s’engage sur un objectif budget qu'il faut donc atteindre. Certains clients fidèles vous nous permettre de nous développer et d’autres clients partent malheureusement à la concurrence. Il faut donc trouver de nouveaux prospects pour compenser. »
Quelles étaient vos motivations au quotidien ?
« Le contact : avec des clients, des prospects, des collègues. J’aime toujours parler avec des gens que je ne connais pas ! 'Dans le commercial, il faut parler aux gens même quand on n’a rien à leur demander.' est une petite phrase que j'ai entendue et qui m'anime ! »
Quelle est votre plus grande fierté sur ces 30 années de travail chez Eurofins ?
« Ma plus grande fierté a été d'intégrer une entreprise qui vendait du savoir-faire français à l’international avec la méthode SNIF-NMR®. ». Effectivement, je suis très fier d'avoir vendu le savoir-faire originel d'Eurofins auprès d'agences gouvernementales en Allemagne, aux USA, en Chine. »
Quel a été votre plus gros challenge ou votre plus grosse difficulté ?
« Ingénieur agricole, j'ai été un moment responsable commercial pour un grand groupe laitier et malgré de nombreuses formations et la patience de nos experts en microbiologie, je ne me suis jamais senti hyper à l’aise pour promouvoir ces analyses microbiologiques ! »
Racontez-nous votre première journée chez Eurofins.
« J’étais censé commencer le 1er décembre 1992. Le président fondateur d'Eurofins, m’appelle en novembre 1992 et me demande d'aller à Bruxelles fin novembre pour participer à une conférence sur les bio-carburants, donc avant même mon premier jour chez Eurofins (et avant toute formation préalable à la méthode SNIF-NMR®) ! »
Quel est le moment le plus drôle que vous avez vécu chez Eurofins ?
« Il y en a beaucoup... Mais celle-ci me tient à cœur ! Avec une collaboratrice, nous avions deux rendez-vous, un au Sud de Paris et un au Nord. Le programme était chargé et guère compatible avec mon appétence pour déjeuner au restaurant. Il ne fallait pas trainer. J’aimais bien aller au restaurant et prendre entrée, plat, dessert et café puis je rattrapais le temps en courant dans les couloirs du métro et du RER. Sauf que cette fois, je n'étais pas seul, et les escarpins de ma collaboratrice n'ont pas résisté à ce marathon ! »
« A la sortie d'un autre rendez-vous commercial avec la collègue présente, nous avons ri du fait que la cliente comptait son budget d'analyses non pas en kilo euros mais en prix d'achat de 'studios à Rennes'. Plutôt bizarre comme unité de mesure ! »
Comment est-ce que vos collègues vous décrivent ?
« Posez leur la question ! J'ai eu la chance d'avoir un livre d'or et il y a beaucoup de témoignages de mes collègues qui me trouve très sociable, agréable et drôle ! D'autres connaissant ma formation initiale d'ingénieur de formation indiquent que le métier de commercial est vraiment dans mon ADN. »
Quelle est votre meilleure anecdote en convention commerciale ?
« En équipe, nous avons écrit une petite chanson pour les 60 ans d'un collègue, il en a pleuré de joie ! »
Pour finir, partagez-nous une chanson qui résume vos moments chez Eurofins !
« J'ai choisi ces deux chansons :
La mélodie du bonheur :
Do le do il a bon dos.
Ré rayon de soleil d'or.
Mi c'est la moitié d'un tout.
Fa c'est facile à chanter.
Sol la terre où vous marchez,
Là l’endroit où vous allez,
Si c’est siffler comme un merle,
Ce qui vous ramène à Do.
La quête de Jacques Brel
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile »
